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Affichage des articles du 2015

Musique et nuisances sonores, tapages nocturnes et autres désagréments

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Bonjour les Êtres humains ! Ceux qui ont déjà lu quelques-uns de mes anciens billets l’auront surement remarqué : j’aime, que dis-je, j’adore la musique. J’en écoute dès que j’ai un peu de temps libre, quand je m’ennuie, quand j’ai envie de me concentrer pour faire un travail, ou juste pour me divertir l’esprit. Et mes goûts sont des plus éclectiques : je peux passer de l’Afrobeat de Fela, au Jazz de Nina Simone, en passant par le R’n’B de Beyoncé et le rap de Kendrick Lamar en une seule journée ! Souvent, je le fais dans ma chambre, et quelques fois, quand je suis dans un endroit public, j’enfile mes écouteurs et en quelques notes, je suis ‘’ailleurs’’. Bien évidemment, je sais que nous sommes des milliers, voire des milliards qui faisons de même sur le globe. Et les goûts sont aussi divers que ce dernier porte d’âmes. Cependant, il y a parfois des tendances, des habitudes qui se répandent très vite en Afrique, que j’ai beaucoup de mal à m’expliquer. La dernière en da

Gabon : pourquoi je suis (et resterai) homophobe ?

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Bonjours les Êtres humains !                                                       Nous vivons dans un monde en perpétuel changement, tant sur le plan politique, sur le plan économique qu’au niveau social. Dans ce dernier volet, en particulier, l’humanité a connu et vit encore une évolution qui pourrait bien faire retourner dans leurs tombes les Terriens du siècle dernier. En effet, les mœurs ont drôlement changées depuis les années 20. On pourrait dire que c’est un peu la course à toutes les libertés : les noirs et toutes les autres races autrefois dites « inférieures » ont été presque totalement affranchis, les colonies ont acquis leurs indépendances, les femmes ont obtenu le droit de travailler, puis celui de voter. Il y a quelques années, c’est au niveau des habitudes sexuelles que des barrières sont tombées : dans beaucoup de sociétés, l’on ne se sent plus contraint d’attendre le mariage pour avoir ses premiers rapports, les femmes revendiquent leur droit « d’avoir des or

Criminalités diversifiées en État policier

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Bonjour les Êtres humains ! Avant tout, il faut que je vous fasse une confidence : je n’aime pas les forces de l’ordre ! Je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme ça depuis ma plus tendre enfance, je ne me suis jamais senti à l’aise en présence d’un homme en uniforme vert. Je crois que le coup de matraque que l’un d’eux m’assena sur le crâne lorsque j’étais au lycée, me confondant à des étudiants qui manifestaient pour leurs bourses, n’a pas été pour améliorer mon rapport avec ces hommes. Ceci dit, je tente toujours de me tenir le plus loin possible des endroits où je suis sûr de les rencontrer : commissariats, gendarmeries, casernes, camps, etc. Mais depuis que je suis arrivé à Libreville, j’ai bien l’impression que ce procédé d’éloignement n’est plus suffisant. Je vous explique : dès la nuit de mon arrivée à l’aéroport de Libreville, j’étais déjà très surpris du nombre de véhicules blindés en stationnement dans quelques coins de la ville, tout au long du trajet vers la maison fa

Bienvenue chez moi !

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Bonjour les Êtres humains ! La famille ! Pour moi, et j’espère pour la plupart d’entre vous, il n’y a rien de plus important que la famille. Et lorsqu’on a passé des années loin d’elle, les retrouvailles vous font quelques fois perdre vos habitudes. C’est ce qui m’est arrivé ce mois de septembre. En effet, après plus de cinq ans passés à Dakar, j’ai pris l’avion pour Libreville, ma ville natale. Point besoin de vous dire combien de fois le voyage a été excitant, la séparation avec mes proches de Dakar difficile (bien que je ne parte que pour un trimestre), et les retrouvailles avec ma famille chaleureuse ! Après mon arrivée à Libreville, il y a quelques semaines, je m’étais dit que j’allais me donner quelques semaines, deux maxi, pour me faire une idée de la façon dont la vie, en générale, a évoluée dans la capitale gabonaise, avant de partager mes premières impressions avec vous. J’avais prévu de procéder comme l’avait fait mon collègue bloggeur et ami, Barack Mba – qui ti

Temps pluvieux et orageux à Dakar

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Bonjour les Êtres humains ! Pour la majeure partie des touristes européens, et même pour ceux qui viennent d’autres pays africains visiter le pays de la Teranga, le Sénégal, c’est la chaleur, les paysages sahéliens et le soleil qui brille toute l’année. Mais pour nous qui y vivons du 1 er janvier au 31 décembre, ce n’est pas que cela. En effet, le Sénégal est, certes, un pays au climat tropical sec, ce qui n’empêche pas qu’il reçoit des précipitations durant deux à trois mois l’an. Pour moi, qui suit originaire d’Afrique centrale, et d’un pays traversé par l’équateur, une poignée de précipitations sporadiques mal réparties sur un trimestre, ce n’est pas vraiment une saison des pluies, au sens de celles que l’on connait dans mon pays d’origine, le Gabon. Là-bas, il y a une grande et une petite saison des pluies, et l’une ou l’autre sont juste un calvaire pour les populations, surtout en milieu urbain : il arrive que des torrents d’eau se déversent sur la capitale, Libreville,

On va encore faire comment ?

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Bonjour les Êtres humains ! Il y a des mots, des phrases, des expressions que vous entendez souvent autour de vous et qui, au fil du temps, finissent par devenir, pour ceux qui les utilisent, ou même qui se les entendent répéter tous les jours, une sorte de vérité absolue, telles des mantras. De celles que mes oreilles ne peuvent vraiment pas souffrir d’entendre, il y en a une qui est très célèbre dans mon pays d’origine, le Gabon. Il s’agit de l’expression : «  on va encore faire comment ?  » Elle est employée dans tellement de situations, de contextes, pour tant de motifs et de raisons, que j’ai fini par me demander quelle est vraiment la signification de ces quelques mots. Qu’impliquent-ils dans la tête de celui qui les prononce ? Et pour celui qui les entend ? Il est des situations dans lesquelles vous êtes sûrs que vous ne pouvez pas y échapper. Lorsqu’on me raconte que dans une capitale où il suffisait de cent francs CFA pour se déplacer il y a à peine d

Insultes: arguments faibles ou arguments des faibles?

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Bonjours les Êtres humains ! Avant tout, je tiens à vous présenter mes excuses pour le long silence de ces dernières semaines, silence dû au manque de temps qu’occasionne, ces temps-ci, les cours et évaluations de ma formation qui tend à sa fin. Vous savez comment les choses se passent dans nos universités et écoles supérieures africaines : c’est souvent à un ou deux mois de la fin de l’année académique que tous les enseignants veulent boucler leurs programmes, et vous surchargent de devoirs de maison, d’exposés en groupe et j’en passe… Bref, ce n’est pas le sujet du jour. Aujourd’hui, nous allons parler des insultes et injures. Mon dictionnaire Larousse m’apprend qu’une injure est une parole qui blesse de manière grave et consciente , tandis qu’une insulte est considérée comme une parole qui a pour objet d’offenser, d’outrager, de blesser la dignité ou l’honneur. Nous voyons qu’il y a ici la volonté de blesser, de faire du mal, de causer en quelque sorte