Des rires aux larmes, des larmes aux rires !

Bonjour les Êtres humains !


Hier nuit, en rentrant chez moi après avoir passée une bonne partie de la soirée avec mes deux plus anciens amis, mes frères dirai-je, Gildas EYI et Fabrice NDONG, je suis tombé sur une scène qui n’a pas manqué d’attirer mon attention.  



A quelques dizaines de dizaines de mètres de mon domicile, à l’endroit dénommé « petit marché d’Alalango », au quartier Derrière l’Ecole Normale de Libreville (que je présentais récemment dans l'article suivant), au GABON, je rencontre deux adolescents qui exécutent une chorégraphie de danse, communément appelé ici « balai », en plein milieu de la route. Près d’eux, devant un débit de boisson au crépissage des murs à peine achevé, deux autres ados les encouragent et une jeune femme, sans doute la gérante du bistrot, admire le spectacle. 

Quand je suis à quelques pas d’eux, l’un des deux danseurs demande à la jeune femme d’arrêter la musique. « Moi, je rentre chez moi » dit un autre.

A quelques enjambés d’eux, se trouvent trois jeunes hommes, parmi lesquels un semble assez remonté. Il tourne en rond en répétant :

«  Ils font des balais de danse sur cette route,
Celle sur laquelle on pleure notre frère ! »

-          - Calme-toi, dit un de ceux qui l’accompagnent. Ils ne t’ont pas provoqué ! 
-          - Mais c’est pas normal ! » Répond-t-il.

Moi, qui trouvait ça cool que des jeunes s’expriment à travers la danse, en tant qu’amoureux de celle-ci, je commence à me demander si le jeune homme en colère n’a pas raison. Je me souviens, en effet, que durant la nuit précédente, un jeune homme fraîchement annoncé nouveau bachelier le samedi précédent, est mort à quelques pas de là (voir la une du journal L’Union du vendredi 4 août 2017). La nouvelle bouleverse encore tout le quartier…


Drôle de monde que celui où certains dansent là où d’autres pleurent !  

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