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Les choses d’Alalango : un samedi soir comme les autres

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Bonjour les Êtres humains !   Bien qu’étant très pris en ce moment, principalement par mes activités professionnelles et familiales, il me tient très à cœur de partager avec vous, de temps à autre, quelques pensées, surtout celles qui concernent les sujets qui m’interpellent le plus. Aujourd’hui, je voudrai vous faire découvrir l’ambiance qui règne dans le quartier où je vis : derrière l’ENS.   Comme je l’ai déjà surement ressassé plusieurs dizaines de fois ici, j’ai passé toute mon enfance dans ce petit quartier du premier arrondissement de la capitale gabonaise. Je ne l’ai quitté qu’après mon baccalauréat, pour poursuivre mes études supérieures, et je l’ai regagné il y a cinq ans, à mon retour de mes voyages estudiantins à travers l’Afrique de l’ouest. J’y suis donc à nouveau installé depuis mon retour, bien que j’aie délaissé le domicile familial pour une location à moins de cent mètres de là, avec femme et enfants.   Alors, pour bien vous mettre dans le contexte, il faut que vous c

Protégeons nos enfants envers et contre tout !

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Bonjour les Êtres humains ! Tous mes proches me connaissent généralement comme quelqu’un de peu loquace. C’est vrais que depuis que je suis enfant, j’ai assez de mal à trop m’exprimer. Ce qui fait que le plus souvent, je peux donner mon opinion en quelques mots et, plus tard, plusieurs heures durant, je n’arrête pas de penser à tout ce que j’aurais pu ajouter qui aurait plus facilement été adopté par mon (mes) interlocuteur (s). C’est exactement ce qui m’est arrivé dans la nuit de ce jeudi 14 décembre.   Je m’apprêtais à me coucher lorsque mon téléphone s’est mis à sonner. Je sors de la douche et vais répondre. Je discute environ cinq minutes avec un ami des mariages auxquels nous devons assister le samedi suivant, malgré des éclats de voix venant de dehors. A la fin de la conversation, je perçois beaucoup mieux le bruit qui m’empêchait de bien entendre la voix en ligne : ce sont des pleurs, vraisemblablement, d’enfants. J’arrête la musique et tend bien l’oreille. Ef

Des rires aux larmes, des larmes aux rires !

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Bonjour les Êtres humains ! Hier nuit, en rentrant chez moi après avoir passée une bonne partie de la soirée avec mes deux plus anciens amis, mes frères dirai-je, Gildas EYI et Fabrice NDONG , je suis tombé sur une scène qui n’a pas manqué d’attirer mon attention.   A quelques dizaines de dizaines de mètres de mon domicile, à l’endroit dénommé « petit marché d’Alalango », au quartier Derrière l’Ecole Normale de Libreville ( que je présentais récemment dans l'article suivant ), au GABON, je rencontre deux adolescents qui exécutent une chorégraphie de danse, communément appelé ici « balai », en plein milieu de la route. Près d’eux, devant un débit de boisson au crépissage des murs à peine achevé, deux autres ados les encouragent et une jeune femme, sans doute la gérante du bistrot, admire le spectacle.  Quand je suis à quelques pas d’eux, l’un des deux danseurs demande à la jeune femme d’arrêter la musique. « Moi, je rentre chez moi » dit un autre. A quelque

Fêtes des cultures de Libreville : un œil sur les Arts plastiques

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Il y a de cela quelques années déjà, lorsqu’il était maire de Libreville, l’ancien ministre, ancien opposant candidat à la présidentielle et accessoirement homme de Dieu, M. Paul MBA ABESSOLO, lançait les Fêtes des cultures de Libreville . C’était une sorte de grand festival des cultures locales, qui rassemblait un peu partout dans la capitale, toutes les ethnies du pays, rivalisant de talents pour obtenir le titre des plus belles expressions culturelles de l’année.  Je me rappelle de ces premières éditions qui mettaient toute la ville en effervescence pendant tout le déroulement des festivités. Les gens n’avaient qu’un même programme : vaquer à leurs occupations le plus tôt dans la journée pour se libérer et aller traîner toute la soirée et au de-là dans les Jardins de la Peyrie, entre autres, à admirer les nombreux groupes de danses traditionnelles venus des profondeurs de l’arrière-pays ; écouter les interminables chants des conteurs de M’Vett, déguster une myriade de plats tr

Les nouveaux enfants de la télé

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Bonjour les Êtres humains ! Le sujet qui nous intéresse aujourd’hui est le rapport qu’ont, de nos jours, nos enfants, petits frères et petites sœurs (pour ceux qui en ont encore dans l’âge de l’enfance) avec la télévision et les écrans, de manière générale. Je me considère un peu comme un enfant de la télévision, ce que certains bien-pensants occidentaux, qui mettent tout le monde dans des boites ont appelé la génération Y. En effet, nous qui sommes nés dans les années 80, avons un rapport avec la télévision que nos parents ne comprennent pas trop bien. Nous avons quasiment tout appris de la vie à travers elle, et aujourd’hui, nous faisons la même chose avec nos enfants. Or, ces derniers font l’expérience de ce qu’on appelle l’avantage de l’arriération : leur génération, confronté aux technologies de l’internet et aux nouveaux terminaux que sont les smartphones et les tablettes numériques, apprennent et comprennent ces nouveautés beaucoup plus vite que nous, et de plus en plus