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Les "enfants-fous"

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      Bonjour les  Êtres  humains ! Cela fait cinq ans que je vis dans la ville de Dakar, au Sénégal, et au fil du temps, il y a quelque chose qui ne cesse de m’interpeller : c’est l’accroissement rapide du nombre des personnes souffrants de troubles mentaux, qu’on appelle communément « fous » dans les rues de la capitale sénégalaise. Ce qui me frappe le plus, c’est de voir que parmi ces laissés pour compte de la société, on remarque de plus en plus d’adolescentes, de jeunes hommes, et même des enfants, à peine sortis de la puberté.    Il y a, par exemple, dans les environs de Dieupeul-Derklé, un quartier voisin du mien, que je fréquente beaucoup, une jeune femme à laquelle on donnerait facilement entre 17 et 19 ans. C’est une fille élancée, mince, avec une jolie petite tête aux cheveux tondus à ras, et un de ces sourires radieux spécifiques aux belles femmes à la peau cuivrée du pays de la Téranga. De temps à autres, elle arbore un air assez inquiétant, bien que je ne l’ai jamais

Un avion en vadrouille dans les rues de la Capitale Gabonaise !

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   Bonjour les Êtres humains ! Les choses de mon pays d’origine, le Gabon, ne cesseront jamais de me surprendre…    Ce samedi 13 décembre 2014, en parcourant le fil d’actualités de ma page Facebook, je suis tombé sur une publication étrange et ahurissante : il s’agissait d’une photo montrant un avion de type gros porteur (visiblement un Boeing 737) des « Forces Aériennes Gabonaises », en plein milieu de la route, quelque part dans la capitale du pays, Libreville. J’ai voulu en avoir le cœur net et me suis donc lancé à la recherches d’informations expliquant ce drôle de fait.    Je me suis d’abord intéressé aux commentaires laissés par les uns et les autres sur cette publication. Beaucoup parlaient, ou du moins, croyaient qu’il s’agissait d’un appareil qui se serait craché. Quelques heures plus tard, certaines personnes ont pu apporter un début d’éclaircissement : selon eux, l’appareil actuellement en panne, devait, en fait, être acheminé de l’aéroport de Libreville

La valeur de la parole donnée!

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   Bonjour les  Êtres  humains ! Il y a quelques mois, je regardais l’émission « Le grand rendez-vous » sur la  chaîne  sénégalaise 2sTV, dans laquelle officie l’activiste Kemi Séba en tant que chroniqueur. Durant une de ses interventions, il a soulevé un point qui m’a titillé. Il disait que l’une des grandes caractéristiques du peuple américain est le respect de la parole donnée. Selon lui, aux pays de l’Oncle Sam, lorsque  quelqu’un  vous dit : « dans trois heures, je serai chez toi », ou encore qu’il vous emprunte de l’argent et vous promet de vous le rendre dans dix jours, vous pouvez être certain qu’il le fera. Il faisait ainsi une comparaison avec les Africains qui passent leur temps à faire des promesses, soit pour se débarrasser de ceux à qui ils les adressent, soit pour gagner du temps et se plier à leurs obligations quand bon leur semblera. Bon, moi, Engo, je ne connais pas les Américains, mais les Africains, je peux vous dire que je les connais très bien ! Et je me dema

Journée mondiale de lutte contre le SIDA 2014: la jeunesse volontairement mise en danger!

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   Bonjour les  Êtres  humains ! La semaine qui vient de s’achever a été marquée par un  événement  qui m’a particulièrement  interpellé , parce qu’étant lié à une partie de ma vie. Il s’agissait de la journée mondiale de lutte contre le Sida.    Bon, juste une petite parenthèse en passant : j’aimerais bien savoir qui, assis dans son bureau, signe le papier qui officialise une Journée Mondiale, parce que, en y regardant de plus près, j’ai l’impression qu’il y en a pour tout un tas de choses. Et il y en a tellement qu’on finit par se demander si les 365 jours de l’an sont suffisants pour les célébrer! En tout cas, il faudrait que l’on me dise comment et pourquoi, en réalité, on instaure ces journées, d’autant plus qu’en général, à part les gens qui se sentent concernés de près, qui sont vraiment impliqués par le thème retenu, peu s’y intéressent. D'ailleurs, autour de moi, je constate que la majeure partie des gens les ignorent totalement !    Ceci dit, revenons

Les choses de la Francophonie!

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Engo avec les choses de l'Afrique ! Bonjour les Êtres humains. Vous le savez peut-être, ou pas, ces derniers jours ont été marqué par les festivités du XVème sommet de la Francophonie qui s'est tenu ce week-end (les 29 et 30 Novembre 2014), ici à Dakar. Il n'est point nécessaire ici d'écrire quoi que soit sur cette remarquable institution. Tout a déjà assez dit et redit sur le sujet, et les informations à son propos ne maquent pas, loin de là ! Le fait est juste que j'en ai eu un peu ras la calebasse, moi, de la Francophonie ! Ce n'est pas que je sois contre cette respectable organisation qui prône le partage de la langue dans laquelle j'ai tout appris et par laquelle j'ai l'immense chance de pouvoir m'exprimer et être entendu et peut-être compris, quelque part dans le monde. C'est l’événement du XVème sommet de la Francophonie et et tout le cérémonial qui l'entoure qui me turlupinent, quoi ! Déjà, côté communica

Engo? C'est qui ça?!

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   Bonjour les Êtres Humains ! Avant tout échange avec vous, je voudrais un peu me présenter. Je m'appelle Engo . Cela se prononce comme Enzo, ou même Kenzo, mais avec <G> à la place de <Z>. Ceci n'est, ni un surnom (petit nom de la maison ou du quartier), ni un pseudonyme. C'est mon nom de famille, mon « patronyme », pour faire sérieux. C'est la seule chose que je sais vraiment de mon grand-père. Avant, cela ne s'écrivait pas aussi simplement. L'orthograque originelle est : «  Engho'o  ». Cela ne se prononce bien évidement pas de la même manière. Ici, le second « O » est plus tiré, pour marquer son existence. La transformation qu'il a subit c'est passé lorsque j'étais en classe de CM2. Je devais passé le concours d'entrée en sixième, et quelqu'un a jugé que c'était trop compliqué à écrire. Ce « quelqu'un » a donc ordonné qu'il s'écrive comme actuellement. Ce changement m'a valu quelques disputes avec cer