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I Am Malcolm X

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Bonjour les Êtres humains ! Aujourd’hui est un jour particulier dans l’histoire, celle des Etats-Unis d’Amérique, celle de tous les Afro-américains, et par extension, celle de tous les noirs de la planète. Oui, ce 21 Février marque la date de l’assassinat d’un de ceux qui portèrent  les voix du peuple noir au pays de l’Oncle Sam, sous l’ère de la ségrégation raciale : El-Ahjj Malek El-Shabazz, né Little, et plus connu sous le nom de Malcolm X . Je n’ai pas la prétention de refaire ici sa biographie. Vous pourrez la trouver un peu partout sur internet et dans les bonnes librairies. Je ne peux pas dire que j’ai été grandement influencé par ses paroles ou ses faits. D’ailleurs, je me suis rendu compte, il y a peu, que je ne les connaissais que très peu. Ce qui n’est pas très étonnant. Car, comme beaucoup de jeunes Africains de mon âge (nés dans les années 80), ce n’est vraiment qu’après 1992 que je découvre l’homme, à travers l’adaptation libre de son autobiographie au cin

Et toi Engo, tu es quoi?

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Bonjour les Êtres humains ! Il y a souvent, dans la vie courante, des mots, des phrases, des expressions que l’on déteste viscéralement. Pour moi, il s’agit d’une question que j’ai souvent entendu depuis de nombreuses années, et que je redoute à chaque fois que je rencontre un inconnu : « Tu es quoi ?  » Remarquez bien (je ne sais pas si, sur les autres continents, cette formulation spécifique est employée) : où que vous soyez, en Afrique Centrale ou de l’Ouest, on vous demande toujours : « tu es quoi ? » Pas : « tu viens d’où, tu es originaire de quel pays, tu es de quelle ethnie », non ! La question qu’on vous pose est bien : « tu es quoi ? » Déjà, sur le coup, je me sens toujours confus, parce que je ne sais pas exactement ce qu’on me demande : mon pays d’origine, mon ethnie, ma profession, mon sexe (on ne sait jamais !)… Encore que, selon le contexte, j’ai appris à deviner l’orientation de l’interrogation. Comme je le disais plus haut, cela fait de très nombr

Fans de la CAN 2015 : Un grand MERCI pour consoler André !

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Bonjour André, Qu’on se le dise déjà dès le départ, pour que ce soit bien clair : je ne suis en aucun cas un addicto-spécialisto footbologue. Tu sais, ceux-là qui connaissent les noms de tous les joueurs au monde, connaissent leurs parcours professionnels, peuvent raconter, à l’image près, n’importe quelle séquence de match, et qui s’appellent entre eux, les « connaisseurs du foot »). A la base, je joue et suis fan de Basket. Mais comme j’aime Les Sports, je regarde le foot et suis fan du PSG et des Panthères du Gabon, mon pays d’origine. Le reste ne m’intéresse vraiment pas : la Copa, la Liga, le Calcio, la Premier League, et même la Champion’s League. Je ne regarde que les matchs les plus médiatisés, comme les « classicos » du Real face au Barça, ou les phases de demi-finales, et, au mieux, les finales. Cela étant, comme la majeure partie des jeunes du continent, j’ai prêté une attention particulière à la CAN que tu viens de jouer. Durant les deux derniers mois qui ont précé

Libreville, Dakar, deux villes, deux mondes, un même visage

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Bonjour les  Êtres  humains ! La mélancolie est un sentiment qui vous tombe souvent dessus sans prévenir, et ce, très souvent à cause d’un petit rien du tout : un mot, un geste, une odeur, une image, un don, une sensation ! C’est ce petit rien du tout que j’ai croisé ce samedi soir en me baladant dans les rues de Dieupeul. Vue partielle du quartier Dieupeul, à Dakar. CP: Barack Nyare Mba Dieupeul ? C’est un petit quartier populaire de l’arrondissement de Grand Dakar, Situé dans le centre-sud de la capitale sénégalaise. Construit à l’origine par la SICAP (Société Immobilière du Cap-Vert) dans le style des cités pour cadres moyens, avec ces grandes et larges maisons basses, derrière leurs longues barrières collées les unes aux autres, le quartier prend peu à peu, au fil des années qui passent, l’aspect de la majorité des quartiers populaires de Dakar : un mélange hétéroclite (aussi bien dans les dimensions que dans l’esthétique) de nouveaux immeubles aux couleurs et aux

Un sourire peut soigner!

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Bonjour les  Êtres  humains ! S’il y a une chose que je n’aime pas, c’est aller à l’hôpital. Ce n’est pas que j’ai peur des injections et autres médicaments, mais ce sont souvent les visages que je risque d’y croiser que j’appréhende. Je veux parler de ceux du personnel soignant. Je me souviens qu’il y a une vingtaine d’années, quand j’étais enfant et assez souvent souffrant, lorsqu’on allait dans les hôpitaux publics de Libreville, ma ville d’origine, on était presque toujours accueilli très froidement par les infirmières qui, en plus, prenaient des airs agressifs. Sans compter qu’à leur mauvais caractère s’ajoutaient des rumeurs d’incompétences et de formation insuffisante pour apporter les meilleurs soins possibles aux patients. Les histoires de malades rendus handicapés après une injection ratée étaient courantes. Je ne parle même pas de médecins : il fallait arriver avant sept heures, puis faire une queue qui n’en finissait pas, pour les voir apparaître vers onze heures.

Pantalon "taille-basse", pour qui et pourquoi?

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Bonjour les Êtres humains ! Aujourd’hui , nous n’allons pas parle de sujets graves, mais plutôt d’une tendance vestimentaire qui ne semble pas vouloir  disparaître  en Afrique : il s’agit de cette manie de porter le pantalon trop bas en-dessous de la ceinture. Je me souviens que lorsque nous étions au lycée, un ami m’a dit que ça s’appelait « faire bishop ». Je ne sais pas trop comment cela s’appelle aujourd’hui dans mon pays d’origine, le Gabon, et je parie que, dans celui où vous êtes, cela doit s’appeler autrement. Ici au Sénégal, les jeunes appellent cela « Check-down », ou « Dangal », pour les plus âgés. Ce qui m’a donné envie de parler de ce style vestimentaire, qui parait être un « truc de jeunes », c’est la façon dont il est si répandu dans ce pays, autant chez les moins de trente ans que chez beaucoup de leurs aînés, et surtout, parce que le phénomène est devenu une mode complètement adoptée et même vastement tolérée chez la gente féminine ! Avant toutes choses, je me

Boko Haram: le terrorisme qui n’intéresse personne?

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Bonjour les  Êtres  humains ! Avant toute chose je vous présente à tous mes vœux les meilleurs pour cette année 2015 qui débute ! Ceci dit, je crois qu’il y en a pour qui des vœux pour la nouvelle année sont plus nécessaires que pour la majeure partie d’entre nous qui sommes tranquillement installés derrière nos écrans d’ordinateurs, de tablettes ou de Smartphones. Je veux parler des parents de ces enfants et jeunes qui ont été enlevés au cours de l’année qui vient de s’achever par les membres de la secte terroriste Boko Haram. Il y a quelques mois, le 14 avril plus précisément, c’était 276 jeunes lycéennes âgées de 12 à 17 ans qui étaient capturées. A l’aube de cette année 2015, ce sont encore quelques quarante (40) garçons et jeunes hommes âgés de 10 à 23 ans qui ont été séparés de leurs familles par ceux qui disent agir au nom de Dieu et qui considèrent l’éducation occidentale comme un péché (c’est la signification du nom de la secte en haoussa) ! Il n’est point néces