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Accidents de la route : arrangements à l’amiable, la meilleure solution ?

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Bonjours les Êtres humains !   Les règles qui régissent notre monde actuel, dit « civilisé », veulent qu’en cas de litige entre concitoyens, de quelque nature qu’il soit, celui-ci trouve une solution par l’application de textes juridiques, valables pour tous. La lecture, l’application et l’exécution de ceux-ci étant régie par l’autorité chargée de faire régner l’ordre et la loi. Cependant, chez nous, au sud du Sahara, les mœurs et les cultures ont longtemps prôné le règlement de litiges à l’amiable. C’est peut-être la raison pour laquelle, très souvent, nous préférons trouver une solution dite « amicale », lorsque ce devrait être « l’autorité » qui tranche. C’est, la plupart du temps, ce qui se passe sur les routes. Cette solution est si prisée que certains en ont fait un fond de commerce. C’est ainsi que, jouxtant l’Université Bourguiba de Dakar, se trouve un organe privé savamment baptisé : « Arrangement à l’amiable ». Toutefois, bien que cette façon de faire semble satisfaire

"Demandez et l’on vous donnera " Oui, mais à qui ? Et pourquoi ?

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Bonjour les Êtres humains ! Aujourd’hui, je vais vous révéler un petit secret sur moi : J’ai été un vrai villageois. Pas dans le sens que l’entendent ceux qui le disent comme une insulte. Villageois dans le sens que j’ai grandi au village. En effet, j’ai vécu de ma première à ma cinquième année d’existence à Effak Bibègne, un grand village à environ sept kilomètres de Bitam, la seconde ville du Woleu-Ntem, province septentrionale du Gabon. C’était vraiment un autre monde ! En faisant une comparaison avec les autres étapes de ma vie, j’ai fini par faire un constat stupéfiant : il n’y a pas de mendiants au village ! J’ai beau fouiller dans les tréfonds de ma mémoire, en revoyant tous les villages que j’ai visité : d’Effack Bibègne, chez ma mère, à Adzap, le village de mon père, ou encore dans les autres multitudes de villages où on allait voir, ici, la sœur de la grand-mère, là, l’arrière-grand-mère, là encore, les cousins très éloignés de la famille, je ne me souviens pas avo

#LiberezMkhaïtir !!!

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Après avoir lu cet article, j'ai eu envie d'insulter, d'injurier, de pestiférer, de..., de... Mais je n'ai pu que me calmer et juste vous demandez, à vous qui dictez les règles de ce monde, vous qui êtes défenseurs de tous les droits, même les moins acceptés, vous qui avez le pouvoir de changer les choses par la force ou par la parole: faites quelque chose pour faire libérer ce jeune frère, le blogueur mauritanien  Mohamed Cheikh ould Mohamed Mkhaïtir condamné à mort pour apostasie! De grâce!  Lisez et commentez:  Afrique: Reporters sans frontières (RSF) et 23 organisations demandent la libération d'un blogueur mauritanien condamné à mort pour apostasie. J'espère que ceux qui, il y a deux mois encore, étaient tous Charlie, se lèveront aussi pour faire #LiberezMkhaïtir !!!

Un tour dans les transports en commun de Dakar

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Bonjour les êtres humains ! Il y a des choses si simples et si banales dans la vie courante qu’on n’y prête pas souvent assez attention. Pourtant, elles peuvent révéler une multitude de penchants de la nature humaine et du grand éventail de sentiments par lesquels nous pouvons passer, de la générosité à la colère, en passant par l’amour et la haine. C’est le cas des courts voyages que nous effectuons chaque jour, dans les transports en commun. Ces relations souvent fugaces, parfois prolongées, que vivent les Africains dans leurs déplacements quotidiens, que ce soit en cars, en bus, en taxis ou même à motos… je parle de celles que l’on vit dans les taxis-bus et les clandos de Libreville, les Sotrama de Bamako, les Rapid, les Ndjarandjaye, les Tata et les Dem-Dik de Dakar. Je parlerai surtout des transports en commun sénégalais, parce que c’est là ou je vis actuellement et qu’ayant quitté les autres capitales citées plus haut depuis un certain temps, je ne peux me baser que sur me

I Am Malcolm X

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Bonjour les Êtres humains ! Aujourd’hui est un jour particulier dans l’histoire, celle des Etats-Unis d’Amérique, celle de tous les Afro-américains, et par extension, celle de tous les noirs de la planète. Oui, ce 21 Février marque la date de l’assassinat d’un de ceux qui portèrent  les voix du peuple noir au pays de l’Oncle Sam, sous l’ère de la ségrégation raciale : El-Ahjj Malek El-Shabazz, né Little, et plus connu sous le nom de Malcolm X . Je n’ai pas la prétention de refaire ici sa biographie. Vous pourrez la trouver un peu partout sur internet et dans les bonnes librairies. Je ne peux pas dire que j’ai été grandement influencé par ses paroles ou ses faits. D’ailleurs, je me suis rendu compte, il y a peu, que je ne les connaissais que très peu. Ce qui n’est pas très étonnant. Car, comme beaucoup de jeunes Africains de mon âge (nés dans les années 80), ce n’est vraiment qu’après 1992 que je découvre l’homme, à travers l’adaptation libre de son autobiographie au cin

Et toi Engo, tu es quoi?

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Bonjour les Êtres humains ! Il y a souvent, dans la vie courante, des mots, des phrases, des expressions que l’on déteste viscéralement. Pour moi, il s’agit d’une question que j’ai souvent entendu depuis de nombreuses années, et que je redoute à chaque fois que je rencontre un inconnu : « Tu es quoi ?  » Remarquez bien (je ne sais pas si, sur les autres continents, cette formulation spécifique est employée) : où que vous soyez, en Afrique Centrale ou de l’Ouest, on vous demande toujours : « tu es quoi ? » Pas : « tu viens d’où, tu es originaire de quel pays, tu es de quelle ethnie », non ! La question qu’on vous pose est bien : « tu es quoi ? » Déjà, sur le coup, je me sens toujours confus, parce que je ne sais pas exactement ce qu’on me demande : mon pays d’origine, mon ethnie, ma profession, mon sexe (on ne sait jamais !)… Encore que, selon le contexte, j’ai appris à deviner l’orientation de l’interrogation. Comme je le disais plus haut, cela fait de très nombr