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Education : plantez la graine environnementale

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Bonjour les Êtres humains ! Cela fait un bon moment que je n’ai pas eu la possibilité de partager quelques pensées avec vous. Il faut dire que j’ai été assez accaparé ces dernières semaines par ma formation. Les examens ont commencé, alors les temps libres se raréfient. C’est d’ailleurs cette formation qui m’a inspiré le thème d’aujourd’hui : l’environnement. Je ne suis pas exactement une formation en environnement, mais plutôt un master en qualité-hygiène-sécurité-environnement. Mais c’est cette dernière composante qui m’intéresse le plus. En réalité, je dirais que c’est plus une passion qu’autre chose pour moi. Justement, ce vendredi 05 juin, c’étai la journée mondiale de l’environnement. Après des heures de réflexion infructueuses à chercher comment aborder le sujet avec vous, je me suis finalement dis que, la meilleure façon de vous en parler, c’est de vous raconter comment je suis tombé amoureux de la nature.    Je ne sais pas pour vous, mais moi, s’il y a une que

Education : le clavier enterrera-t-il le stylo ?

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Bonjour les Êtres humains !    Il y a quelques jours, je me suis arrêté à une station-service pour faire un petit transfert d’argent. Comme souvent dans ce genre de cas, je préfère rédiger les coordonnées nécessaires à l’opération sur un bout de papier, pour que l’opérateur (trice) n’ait pas à me demander de les répéter une demi-douzaine de fois. La jeune femme que j’ai trouvé alors a pris le bout de papier, l’a regardé en fronçant les sourcils avant de me faire : « Monsieur, vous écrivez très mal ! » Bon, ce n’est pas une découverte pour moi : cela fait tant d’années qu’on me le dit, que j’ai fini par m’y habituer, et même que j’ai adopté une réponse systématique que je donne presque toujours : « désolé, mais je n’ai pas fait la maternelle, alors je n’ai pas appris à dessiner correctement les lettres. » La remarque que m’a fait alors la jeune femme n’a pas manqué de me faire réfléchir. En effet, en me rendant mon bout de papier, elle me dit : « vous savez, ce n’est pas bien g

Lettre à André

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Bonjour grand frère !    Je n’ai, certes, jamais eu l’occasion de te rencontrer ou même d’échanger avec toi, bien que tu ais eu un influence indéniable sur mon encore bien courte existence. Je me rappelle très bien des premières fois que j’ai entendu parler de toi. Je ne pourrais pas dire exactement en quelque année c’était, mais je me souviens bien que j’étais en plein milieu de mon cursus secondaire. Je me rappelle encore de l’impression que j’eue la première fois que je te vis au journal télévisé. Occupant alors la fonction de ministre de l’éducation nationale, tu annonçais la mise en place du système « Turn Over », ce système qui visait à permettre de désencombrer les salles de classe aux effectifs déjà pléthoriques alors. Je n’ai jamais bien compris en quoi consistait ce système auquel je n’ai jamais été directement confronté, mais je sais qu’ils sont des milliers de ma génération et des suivantes aussi, qui n’oublierons jamais ton nom, rien qu’à cause de système.  Je

Accidents de la route : arrangements à l’amiable, la meilleure solution ?

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Bonjours les Êtres humains !   Les règles qui régissent notre monde actuel, dit « civilisé », veulent qu’en cas de litige entre concitoyens, de quelque nature qu’il soit, celui-ci trouve une solution par l’application de textes juridiques, valables pour tous. La lecture, l’application et l’exécution de ceux-ci étant régie par l’autorité chargée de faire régner l’ordre et la loi. Cependant, chez nous, au sud du Sahara, les mœurs et les cultures ont longtemps prôné le règlement de litiges à l’amiable. C’est peut-être la raison pour laquelle, très souvent, nous préférons trouver une solution dite « amicale », lorsque ce devrait être « l’autorité » qui tranche. C’est, la plupart du temps, ce qui se passe sur les routes. Cette solution est si prisée que certains en ont fait un fond de commerce. C’est ainsi que, jouxtant l’Université Bourguiba de Dakar, se trouve un organe privé savamment baptisé : « Arrangement à l’amiable ». Toutefois, bien que cette façon de faire semble satisfaire

"Demandez et l’on vous donnera " Oui, mais à qui ? Et pourquoi ?

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Bonjour les Êtres humains ! Aujourd’hui, je vais vous révéler un petit secret sur moi : J’ai été un vrai villageois. Pas dans le sens que l’entendent ceux qui le disent comme une insulte. Villageois dans le sens que j’ai grandi au village. En effet, j’ai vécu de ma première à ma cinquième année d’existence à Effak Bibègne, un grand village à environ sept kilomètres de Bitam, la seconde ville du Woleu-Ntem, province septentrionale du Gabon. C’était vraiment un autre monde ! En faisant une comparaison avec les autres étapes de ma vie, j’ai fini par faire un constat stupéfiant : il n’y a pas de mendiants au village ! J’ai beau fouiller dans les tréfonds de ma mémoire, en revoyant tous les villages que j’ai visité : d’Effack Bibègne, chez ma mère, à Adzap, le village de mon père, ou encore dans les autres multitudes de villages où on allait voir, ici, la sœur de la grand-mère, là, l’arrière-grand-mère, là encore, les cousins très éloignés de la famille, je ne me souviens pas avo

#LiberezMkhaïtir !!!

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Après avoir lu cet article, j'ai eu envie d'insulter, d'injurier, de pestiférer, de..., de... Mais je n'ai pu que me calmer et juste vous demandez, à vous qui dictez les règles de ce monde, vous qui êtes défenseurs de tous les droits, même les moins acceptés, vous qui avez le pouvoir de changer les choses par la force ou par la parole: faites quelque chose pour faire libérer ce jeune frère, le blogueur mauritanien  Mohamed Cheikh ould Mohamed Mkhaïtir condamné à mort pour apostasie! De grâce!  Lisez et commentez:  Afrique: Reporters sans frontières (RSF) et 23 organisations demandent la libération d'un blogueur mauritanien condamné à mort pour apostasie. J'espère que ceux qui, il y a deux mois encore, étaient tous Charlie, se lèveront aussi pour faire #LiberezMkhaïtir !!!

Un tour dans les transports en commun de Dakar

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Bonjour les êtres humains ! Il y a des choses si simples et si banales dans la vie courante qu’on n’y prête pas souvent assez attention. Pourtant, elles peuvent révéler une multitude de penchants de la nature humaine et du grand éventail de sentiments par lesquels nous pouvons passer, de la générosité à la colère, en passant par l’amour et la haine. C’est le cas des courts voyages que nous effectuons chaque jour, dans les transports en commun. Ces relations souvent fugaces, parfois prolongées, que vivent les Africains dans leurs déplacements quotidiens, que ce soit en cars, en bus, en taxis ou même à motos… je parle de celles que l’on vit dans les taxis-bus et les clandos de Libreville, les Sotrama de Bamako, les Rapid, les Ndjarandjaye, les Tata et les Dem-Dik de Dakar. Je parlerai surtout des transports en commun sénégalais, parce que c’est là ou je vis actuellement et qu’ayant quitté les autres capitales citées plus haut depuis un certain temps, je ne peux me baser que sur me