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Bienvenue chez moi !

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Bonjour les Êtres humains ! La famille ! Pour moi, et j’espère pour la plupart d’entre vous, il n’y a rien de plus important que la famille. Et lorsqu’on a passé des années loin d’elle, les retrouvailles vous font quelques fois perdre vos habitudes. C’est ce qui m’est arrivé ce mois de septembre. En effet, après plus de cinq ans passés à Dakar, j’ai pris l’avion pour Libreville, ma ville natale. Point besoin de vous dire combien de fois le voyage a été excitant, la séparation avec mes proches de Dakar difficile (bien que je ne parte que pour un trimestre), et les retrouvailles avec ma famille chaleureuse ! Après mon arrivée à Libreville, il y a quelques semaines, je m’étais dit que j’allais me donner quelques semaines, deux maxi, pour me faire une idée de la façon dont la vie, en générale, a évoluée dans la capitale gabonaise, avant de partager mes premières impressions avec vous. J’avais prévu de procéder comme l’avait fait mon collègue bloggeur et ami, Barack Mba – qui ti

Temps pluvieux et orageux à Dakar

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Bonjour les Êtres humains ! Pour la majeure partie des touristes européens, et même pour ceux qui viennent d’autres pays africains visiter le pays de la Teranga, le Sénégal, c’est la chaleur, les paysages sahéliens et le soleil qui brille toute l’année. Mais pour nous qui y vivons du 1 er janvier au 31 décembre, ce n’est pas que cela. En effet, le Sénégal est, certes, un pays au climat tropical sec, ce qui n’empêche pas qu’il reçoit des précipitations durant deux à trois mois l’an. Pour moi, qui suit originaire d’Afrique centrale, et d’un pays traversé par l’équateur, une poignée de précipitations sporadiques mal réparties sur un trimestre, ce n’est pas vraiment une saison des pluies, au sens de celles que l’on connait dans mon pays d’origine, le Gabon. Là-bas, il y a une grande et une petite saison des pluies, et l’une ou l’autre sont juste un calvaire pour les populations, surtout en milieu urbain : il arrive que des torrents d’eau se déversent sur la capitale, Libreville,

On va encore faire comment ?

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Bonjour les Êtres humains ! Il y a des mots, des phrases, des expressions que vous entendez souvent autour de vous et qui, au fil du temps, finissent par devenir, pour ceux qui les utilisent, ou même qui se les entendent répéter tous les jours, une sorte de vérité absolue, telles des mantras. De celles que mes oreilles ne peuvent vraiment pas souffrir d’entendre, il y en a une qui est très célèbre dans mon pays d’origine, le Gabon. Il s’agit de l’expression : «  on va encore faire comment ?  » Elle est employée dans tellement de situations, de contextes, pour tant de motifs et de raisons, que j’ai fini par me demander quelle est vraiment la signification de ces quelques mots. Qu’impliquent-ils dans la tête de celui qui les prononce ? Et pour celui qui les entend ? Il est des situations dans lesquelles vous êtes sûrs que vous ne pouvez pas y échapper. Lorsqu’on me raconte que dans une capitale où il suffisait de cent francs CFA pour se déplacer il y a à peine d

Insultes: arguments faibles ou arguments des faibles?

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Bonjours les Êtres humains ! Avant tout, je tiens à vous présenter mes excuses pour le long silence de ces dernières semaines, silence dû au manque de temps qu’occasionne, ces temps-ci, les cours et évaluations de ma formation qui tend à sa fin. Vous savez comment les choses se passent dans nos universités et écoles supérieures africaines : c’est souvent à un ou deux mois de la fin de l’année académique que tous les enseignants veulent boucler leurs programmes, et vous surchargent de devoirs de maison, d’exposés en groupe et j’en passe… Bref, ce n’est pas le sujet du jour. Aujourd’hui, nous allons parler des insultes et injures. Mon dictionnaire Larousse m’apprend qu’une injure est une parole qui blesse de manière grave et consciente , tandis qu’une insulte est considérée comme une parole qui a pour objet d’offenser, d’outrager, de blesser la dignité ou l’honneur. Nous voyons qu’il y a ici la volonté de blesser, de faire du mal, de causer en quelque sorte

Music is the weapon of the future !

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Bonjour les Êtres humains ! Il y a une semaine, j’ai dû jouer les apprentis informaticiens avec mon ordinateur. Et, après avoir réinstallé le système d’exploitation (je vous épargne les détails techniques), je me suis rendu compte qu’il me manquait le pilote de la carte son. En gros, je n’avais pas de son du tout, et pas de chance, je n’avais pas de connexion internet. J’ai dû passer quelques jours avant que les choses ne revinrent à la normale. Toutefois, ces quelques jours d’attente m’ont fait remarquer combien de fois je suis littéralement accro à la musique. Le fait de ne pas pouvoir écouter un titre que j’aime bien, le matin au réveil, ou après le sport, me faisait presque déprimer… Il faut dire que je suis un gros consommateur de musiques de tous genres et de tous les styles, pourvu que ça sonne juste. Et c’est comme ça depuis que je suis enfant. Tout le monde à la maison n’a de cesse de me rappeler que lorsque j’avais moins de cinq ans, mon oncle, chez qui je vivais, ac

Immigration : Respect pour ceux qui ne reviendront jamais

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Bonjour les Êtres humains ! Ce samedi 20 Juin, le monde célèbre la journée mondiale des réfugiés. Encore que, célébrer, c'est un bien grand mot, vue la situation mondiale actuelle. C'est tout de même étrange : les Africains transhument vers l'Europe depuis l'apparition de l'homme sur terre, puisque celui-ci voit la vie sur le continent, d'où il peuple le reste du globe, mais depuis le début de cette année 2015, il semble que le monde vienne de découvrir que des milliers de jeunes perdent la vie dans le désert et en pleine méditerranée, en voulant gagner le vieux continent. source: http://www.la-croix.com Je n'ai pas ici l'intention de faire le procès de ceux qui sont candidats à l'émigration. Ils ont leurs raisons, qui, pour eux, doivent être les plus importantes. Entre ceux qui fuient les conflits, ceux qui veulent échapper aux politiques et aux gouvernements dictatoriaux, ceux qui espèrent de meilleures conditions de vie, et ce

Je suis chrétien et j’aime l’Islam

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Bonjour les Êtres humains ! Je suis né et j’ai grandi dans un pays à forte dominance catholique. Cela n’empêche que le Gabon est un pays d’une grande diversité religieuse, dans lequel on retrouve aussi bien les traditionnels chrétiens « protestants », les églises dites « éveillées », fortement dominées par les courants venus du Nigeria, avec des noms aussi explicites que « Arrêtez de souffrir ! », les courants qui tendent plus vers des sectes, comme l’Eglise Ekankar, ou encore les loges maçonniques les plus connues, telles que l’AMORC ou la célèbre Grande Loge Equatoriale. Je ne parle même pas des animistes et leur large éventail de rites traditionnels ! Et bien sûr l’Islam. Etrangement, durant toute ma prime enfance, je n’ai été que très peu confronté à cette dernière religion. A bien y réfléchir, il n’y avait que le vendredi, vers quatorze heures, lorsque toutes les boutiques étaient fermées parce que leurs tenanciers, majoritairement des   musulmans ressortissants de l’Afri