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Affichage des articles du 2016

Les nouveaux enfants de la télé

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Bonjour les Êtres humains ! Le sujet qui nous intéresse aujourd’hui est le rapport qu’ont, de nos jours, nos enfants, petits frères et petites sœurs (pour ceux qui en ont encore dans l’âge de l’enfance) avec la télévision et les écrans, de manière générale. Je me considère un peu comme un enfant de la télévision, ce que certains bien-pensants occidentaux, qui mettent tout le monde dans des boites ont appelé la génération Y. En effet, nous qui sommes nés dans les années 80, avons un rapport avec la télévision que nos parents ne comprennent pas trop bien. Nous avons quasiment tout appris de la vie à travers elle, et aujourd’hui, nous faisons la même chose avec nos enfants. Or, ces derniers font l’expérience de ce qu’on appelle l’avantage de l’arriération : leur génération, confronté aux technologies de l’internet et aux nouveaux terminaux que sont les smartphones et les tablettes numériques, apprennent et comprennent ces nouveautés beaucoup plus vite que nous, et de plus en plus

Lettre à Mandela

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Bonjour Madiba, Cette nuit, je me suis levé en pensant à ce qu’il faudrait que je fasse pour faire comprendre à mon fils, qui n’a que huit ans, qui tu étais et pourquoi il doit le savoir. Je t’avoue que, pour le moment, je n’ai pas encore trouvé les mots. En y réfléchissant, j’aurais pu tenter de lui faire un résumé de ta biographie, mais comment résumer une telle existence ? Alors, je me suis dit que, l’idéal, ce serait que je lui raconte ce que moi, j’ai gardé profondément encré au fond de mon âme, de toi. Etant né en 1984, durant ton incarcération à la prison de Pollsmoor, je n’ai pas connu tes premières années de lutte. Je n’ai pas connu Nelson, l’étudiant militant, Nelson, le premier avocat noir d’Afrique du Sud, Nelson, le leader de la lutte non-violente (comme Gandhi, à qui on te compare souvent et qui initia cette lutte durant son séjour en Afrique du Sud). Je n’ai pas connu Nelson, le leader qui bascula dans la lutte armée, ni Nelson, le fugitif, recherché par les a

Un quartier sous les déchets

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Bonjour les Etres humains ! Un jour, j’ai entendu Stephen KING, prolifique écrivain américain à grand succès, conseiller aux jeunes d’écrire sur ce qu’ils vivent. Alors, pour suivre son conseil, je vais, une fois de plus, vous parler de mon quartier. Pour rappel, j’en avais déjà largement parlé dans le billet intitulé : « Bienvenue chez moi ! »  Je vis dans un des bidonvilles de la capitale du Gabon, un vaste quartier aux frontières peu définies, comme la majeure partie de ceux de Libreville. Un quartier dénommé « Derrière l’Ecole Normale », en référence à l’Ecole Normale Supérieure (ENS), qu’il abrite. Dans ce township du nord de la ville, situé entre le quartier « Derrière la prison », « l’Ancienne Sobraga » et les « Charbonnages », la pauvreté est extrêmement répandue et ses conséquences se font ressentir à tous les niveaux de la société. En fait, mon quartier est un parfait  exemple du sous-développement et de ses conséquences dans notre pays. Vous l’aurez compris