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Les choses d’Alalango : un samedi soir comme les autres

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Bonjour les Êtres humains !   Bien qu’étant très pris en ce moment, principalement par mes activités professionnelles et familiales, il me tient très à cœur de partager avec vous, de temps à autre, quelques pensées, surtout celles qui concernent les sujets qui m’interpellent le plus. Aujourd’hui, je voudrai vous faire découvrir l’ambiance qui règne dans le quartier où je vis : derrière l’ENS.   Comme je l’ai déjà surement ressassé plusieurs dizaines de fois ici, j’ai passé toute mon enfance dans ce petit quartier du premier arrondissement de la capitale gabonaise. Je ne l’ai quitté qu’après mon baccalauréat, pour poursuivre mes études supérieures, et je l’ai regagné il y a cinq ans, à mon retour de mes voyages estudiantins à travers l’Afrique de l’ouest. J’y suis donc à nouveau installé depuis mon retour, bien que j’aie délaissé le domicile familial pour une location à moins de cent mètres de là, avec femme et enfants.   Alors, pour bien vous mettre dans le contexte, il faut que vous c

Libreville : la chaleur là !

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Bonjour Les Êtres humains ! Sincèrement, en cette année 2020, celui qui me dira qu'il ne croit pas aux changements climatiques, pour moi, est juste un sorcier ! Parce que ce que nous vivons en ce moment à Libreville ne peut juste pas s'expliquer autrement. Tu dors mal toute la nuit parce, un, toi, tu transpires malgré le ventilateur tout neuf qui balaie toute la chambre dans un mouvement perpétuel. Deux, tout le reste de la maison se réveille à une heure d’intervalle, tellement il fait chaud ! En plus du sommeil fortement agité, tu dois te lever entre quatre et cinq heures du matin pour chercher à remplir tous tes récipients d'eau. Tu divagues dans tout le quartier et quand tu as trouvé un point d’eau, tu dois te taper tout le trajet avec les récipients pleins, les muscles tendus et les yeux dans le sommeil. Le matin, tu passes à la douche : 20 à 25 minutes de toilette et, cinq secondes après, tu transpires comme si tu avais couru un marathon.