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Un sourire peut soigner!

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Bonjour les  Êtres  humains ! S’il y a une chose que je n’aime pas, c’est aller à l’hôpital. Ce n’est pas que j’ai peur des injections et autres médicaments, mais ce sont souvent les visages que je risque d’y croiser que j’appréhende. Je veux parler de ceux du personnel soignant. Je me souviens qu’il y a une vingtaine d’années, quand j’étais enfant et assez souvent souffrant, lorsqu’on allait dans les hôpitaux publics de Libreville, ma ville d’origine, on était presque toujours accueilli très froidement par les infirmières qui, en plus, prenaient des airs agressifs. Sans compter qu’à leur mauvais caractère s’ajoutaient des rumeurs d’incompétences et de formation insuffisante pour apporter les meilleurs soins possibles aux patients. Les histoires de malades rendus handicapés après une injection ratée étaient courantes. Je ne parle même pas de médecins : il fallait arriver avant sept heures, puis faire une queue qui n’en finissait pas, pour les voir apparaître vers onze heures.

Pantalon "taille-basse", pour qui et pourquoi?

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Bonjour les Êtres humains ! Aujourd’hui , nous n’allons pas parle de sujets graves, mais plutôt d’une tendance vestimentaire qui ne semble pas vouloir  disparaître  en Afrique : il s’agit de cette manie de porter le pantalon trop bas en-dessous de la ceinture. Je me souviens que lorsque nous étions au lycée, un ami m’a dit que ça s’appelait « faire bishop ». Je ne sais pas trop comment cela s’appelle aujourd’hui dans mon pays d’origine, le Gabon, et je parie que, dans celui où vous êtes, cela doit s’appeler autrement. Ici au Sénégal, les jeunes appellent cela « Check-down », ou « Dangal », pour les plus âgés. Ce qui m’a donné envie de parler de ce style vestimentaire, qui parait être un « truc de jeunes », c’est la façon dont il est si répandu dans ce pays, autant chez les moins de trente ans que chez beaucoup de leurs aînés, et surtout, parce que le phénomène est devenu une mode complètement adoptée et même vastement tolérée chez la gente féminine ! Avant toutes choses, je me

Boko Haram: le terrorisme qui n’intéresse personne?

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Bonjour les  Êtres  humains ! Avant toute chose je vous présente à tous mes vœux les meilleurs pour cette année 2015 qui débute ! Ceci dit, je crois qu’il y en a pour qui des vœux pour la nouvelle année sont plus nécessaires que pour la majeure partie d’entre nous qui sommes tranquillement installés derrière nos écrans d’ordinateurs, de tablettes ou de Smartphones. Je veux parler des parents de ces enfants et jeunes qui ont été enlevés au cours de l’année qui vient de s’achever par les membres de la secte terroriste Boko Haram. Il y a quelques mois, le 14 avril plus précisément, c’était 276 jeunes lycéennes âgées de 12 à 17 ans qui étaient capturées. A l’aube de cette année 2015, ce sont encore quelques quarante (40) garçons et jeunes hommes âgés de 10 à 23 ans qui ont été séparés de leurs familles par ceux qui disent agir au nom de Dieu et qui considèrent l’éducation occidentale comme un péché (c’est la signification du nom de la secte en haoussa) ! Il n’est point néces

Les "enfants-fous"

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      Bonjour les  Êtres  humains ! Cela fait cinq ans que je vis dans la ville de Dakar, au Sénégal, et au fil du temps, il y a quelque chose qui ne cesse de m’interpeller : c’est l’accroissement rapide du nombre des personnes souffrants de troubles mentaux, qu’on appelle communément « fous » dans les rues de la capitale sénégalaise. Ce qui me frappe le plus, c’est de voir que parmi ces laissés pour compte de la société, on remarque de plus en plus d’adolescentes, de jeunes hommes, et même des enfants, à peine sortis de la puberté.    Il y a, par exemple, dans les environs de Dieupeul-Derklé, un quartier voisin du mien, que je fréquente beaucoup, une jeune femme à laquelle on donnerait facilement entre 17 et 19 ans. C’est une fille élancée, mince, avec une jolie petite tête aux cheveux tondus à ras, et un de ces sourires radieux spécifiques aux belles femmes à la peau cuivrée du pays de la Téranga. De temps à autres, elle arbore un air assez inquiétant, bien que je ne l’ai jamais

Un avion en vadrouille dans les rues de la Capitale Gabonaise !

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   Bonjour les Êtres humains ! Les choses de mon pays d’origine, le Gabon, ne cesseront jamais de me surprendre…    Ce samedi 13 décembre 2014, en parcourant le fil d’actualités de ma page Facebook, je suis tombé sur une publication étrange et ahurissante : il s’agissait d’une photo montrant un avion de type gros porteur (visiblement un Boeing 737) des « Forces Aériennes Gabonaises », en plein milieu de la route, quelque part dans la capitale du pays, Libreville. J’ai voulu en avoir le cœur net et me suis donc lancé à la recherches d’informations expliquant ce drôle de fait.    Je me suis d’abord intéressé aux commentaires laissés par les uns et les autres sur cette publication. Beaucoup parlaient, ou du moins, croyaient qu’il s’agissait d’un appareil qui se serait craché. Quelques heures plus tard, certaines personnes ont pu apporter un début d’éclaircissement : selon eux, l’appareil actuellement en panne, devait, en fait, être acheminé de l’aéroport de Libreville

La valeur de la parole donnée!

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   Bonjour les  Êtres  humains ! Il y a quelques mois, je regardais l’émission « Le grand rendez-vous » sur la  chaîne  sénégalaise 2sTV, dans laquelle officie l’activiste Kemi Séba en tant que chroniqueur. Durant une de ses interventions, il a soulevé un point qui m’a titillé. Il disait que l’une des grandes caractéristiques du peuple américain est le respect de la parole donnée. Selon lui, aux pays de l’Oncle Sam, lorsque  quelqu’un  vous dit : « dans trois heures, je serai chez toi », ou encore qu’il vous emprunte de l’argent et vous promet de vous le rendre dans dix jours, vous pouvez être certain qu’il le fera. Il faisait ainsi une comparaison avec les Africains qui passent leur temps à faire des promesses, soit pour se débarrasser de ceux à qui ils les adressent, soit pour gagner du temps et se plier à leurs obligations quand bon leur semblera. Bon, moi, Engo, je ne connais pas les Américains, mais les Africains, je peux vous dire que je les connais très bien ! Et je me dema

Journée mondiale de lutte contre le SIDA 2014: la jeunesse volontairement mise en danger!

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   Bonjour les  Êtres  humains ! La semaine qui vient de s’achever a été marquée par un  événement  qui m’a particulièrement  interpellé , parce qu’étant lié à une partie de ma vie. Il s’agissait de la journée mondiale de lutte contre le Sida.    Bon, juste une petite parenthèse en passant : j’aimerais bien savoir qui, assis dans son bureau, signe le papier qui officialise une Journée Mondiale, parce que, en y regardant de plus près, j’ai l’impression qu’il y en a pour tout un tas de choses. Et il y en a tellement qu’on finit par se demander si les 365 jours de l’an sont suffisants pour les célébrer! En tout cas, il faudrait que l’on me dise comment et pourquoi, en réalité, on instaure ces journées, d’autant plus qu’en général, à part les gens qui se sentent concernés de près, qui sont vraiment impliqués par le thème retenu, peu s’y intéressent. D'ailleurs, autour de moi, je constate que la majeure partie des gens les ignorent totalement !    Ceci dit, revenons